Younes Grar, consultant en nouvelles technologies et ancien conseiller au ministère de la Poste et des technologies de l’information et de la communication, a récemment communiqué que « le manque à gagner “théorique” pour les opérateurs algériens de téléphonie mobile depuis 2011, à cause du retard accusé dans le lancement de la 3G est estimé à 600 millions de dollars ». Comme base de son calcul, il a pris en comme point de départ le mois d’octobre 2011 avec les nombreux reports qui n’ont cessé qu’en décembre 2013.

Selon le consultant, si les deux opérateurs qui se sont lancés dans cet investissement ont chacun un million de clients en moyenne et que le tarif mensuel de la connexion 3G est estimé à 25 dollars, Nedjma-Ooredoo et Mobilis auraient fait un manque à gagner « théorique » très important durant ces deux années. Ce chiffre n’est juste qu’une estimation moyenne, car on sait pertinemment que nombreux sont les abonnés algériens qui attendent impatiemment cette offre. C’est une occasion pour eux de passer des appels internationaux et de téléphoner moins cher qu’auparavant.

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Le retard de la mise en place de la 3G en Algérie peut être d’ordre technique ou encore financier. Même si cela n’avait aucun impact palpable sur les autres produits qui permettent aux consommateurs d’appeler en Algérie et de rester en contact avec les pays voisins, le retard se fait encore ressentir, tant du point de vue économique que technologique. Si certains pays africains ont connu la 3G au début des années 2000 pour permettre aux consommateurs de téléphoner en Algérie dans les meilleures conditions qui soient, de leur part, les Algériens devaient encore attendre des années. Alors que pendant ce temps, la nouvelle technologie continue le cours de son évolution avec la découverte de la 4G+. 

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